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Le gouvernement indien n’exclut pas de dépénaliser l’homosexualité

(Blogmensgo, 1er juillet 2009) Nouveau rebondissement dans le feuilleton de la dépénalisation de l’homosexualité en Inde. Une commission regroupant trois ministres va en effet étudier une éventuelle abrogation de la section n° 377 du code pénal réprimant l’homosexualité. Seul le ministère de la Santé militait auparavant pour la dépénalisation. Le succès des diverses Gay Prides indiennes du 28 juin 2009 a peut-être incité le gouvernement fédéral à revoir sa copie.

Les trois précédents « épisodes » de cette affaire sont relatés sur ton blog préféré :
29 septembre 2008 | 19 septembre 2008 | 19 août 2008

Bandeau Gay Rights, Gay Pride
Bandeau piqué sur le Times of India. Les temps changent… © Times of India.

Cette fois-ci, le ministre de la Réforme législative va présider une commission composée de lui-même et de ses collègues de l’Intérieur et de la Santé. Autrement dit, les arguments pour (Santé) face aux arguments contre (Intérieur). Les deux camps brandissent l’argument du VIH/sida dans un sens radicalement divergent, les prodépénalisation estimant que la dépénalisation permettra de mieux lutter contre la pandémie, les anti affirmant que cela risque de l’aggraver.

En attendant que le gouvernement harmonise enfin sa position, les mentalités commencent à changer. On en veut pour preuve le succès de plus en plus populaire des Gay Prides de dimanche dernier dans les principales villes du pays (par exemple, 3 000 personnes à Delhi), mais aussi et surtout le fait que le très honorable Times of India consacre tout un dossier spécial aux Gay Prides, à l’homosexualité et à son éventuelle dépénalisation.

C’est dans ce dossier spécial, intitulé Gay Rights, Gay Pride, que j’ai lu la meilleure nouvelle de ce week-end. Plus précisément dans cet édito du 28 juin 2009, signé Neelam Raaj. Le chroniqueur y évoque les résultats d’un sondage réalisé par Synovate pour le Times of India. Les marques d’affection exprimées en public par des personnes de même sexe choquent seulement 43 % des sondés. Mieux encore, 23 % ne seraient choqués que s’il s’agissait de comportements ouvertement sexuels et 33 % des répondants ne trouveraient rien à redire si deux hommes ou deux femmes exprimaient leur affection en public.

Le sondage réalisé pour le Times of India réserve deux autres surprises. De bonnes surprises. Et le papier de Neelam Raaj ne semble nourrir aucun préjugé à notre encontre. Si tu comprends l’anglais, lis absolument son édito, il le mérite.

Commentaire. Tout cela ne garantit pas que le gouvernement fédéral se rangera du côté de la dépénalisation ni que la haute cour de justice de Delhi rendra – en principe cette semaine – un arrêt favorable à notre cause. Mais on peut raisonnablement être optimiste.

[Update. La haute cour de justice de Delhi s'est prononcée en faveur de la dépénalisation. Lire notre article du 2 juillet 2009.]

Philca / MensGo
(via The Times of India du 28 juin (édito), The Times of India (dossier), Le Figaro et France 2 du 29 juin 2009)

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