https://www.blogmensgo.fr Une vision informative et festive du monde gay et de la communauté LGBT Tue, 24 Mar 2020 08:26:28 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.4.2 Juste pour vous dire… https://www.blogmensgo.fr/2020/03/24/juste-pour-vous-dire/ https://www.blogmensgo.fr/2020/03/24/juste-pour-vous-dire/#respond Tue, 24 Mar 2020 08:22:19 +0000 https://www.blogmensgo.fr/?p=16314 En ces temps difficiles, MensGo.com se joint à l’effort collectif.

Ensemble, nous arriverons à enrayer le mal et à prévenir de nouvelles épidémies.

Il est important que tout le monde respecte les consignes de base formulées par les organisations de la santé de son pays, même si parfois on a l’impression que cela empiète sur nos libertés. Mais la vraie liberté, c’est aussi d’accepter de la mettre entre parenthèses pour le bien collectif.

Protégeons les autres, protégeons-nous…

Merci d’avance.

L’équipe de MensGo

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Ensemble, nous arriverons à enrayer le mal et à prévenir de nouvelles épidémies.

Il est important que tout le monde respecte les consignes de base formulées par les organisations de la santé de son pays, même si parfois on a l’impression que cela empiète sur nos libertés. Mais la vraie liberté, c’est aussi d’accepter de la mettre entre parenthèses pour le bien collectif.

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]]> https://www.blogmensgo.fr/2020/03/24/juste-pour-vous-dire/feed/ 0 Brigitte Giraud et Constance Debré, deux versions littéraires du coming out https://www.blogmensgo.fr/2020/03/12/brigitte-giraud-constance-debre-coming-out/ https://www.blogmensgo.fr/2020/03/12/brigitte-giraud-constance-debre-coming-out/#respond Thu, 12 Mar 2020 17:15:55 +0000 https://www.blogmensgo.fr/?p=16238 (Blogmensgo, blog gay du 12 mars 2020) L’une évoque son coming out, ses conséquences calamiteuses à court terme et le changement de vie qui s’ensuit. L’autre relate un coming out en train de se faire. Le récit de Constance Debré, Love me tender et le roman de Brigitte Giraud, Jour de courage, partagent trois éléments [...]

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]]> (Blogmensgo, blog gay du 12 mars 2020) L’une évoque son coming out, ses conséquences calamiteuses à court terme et le changement de vie qui s’ensuit. L’autre relate un coming out en train de se faire. Le récit de Constance Debré, Love me tender et le roman de Brigitte Giraud, Jour de courage, partagent trois éléments : une relative brièveté, l’évocation d’une sortie de placard et de ses répercussions, une écriture inspirée. Les deux œuvres figurent parmi mes coups de cœur des rentrées littéraires de septembre 2019 (Giraud) et janvier 2020 (Debré), et – simple coïncidence – elles sont parues chez Flammarion, de même que le troisième livre évoqué à la fin de cet article. Le roman de Brigitte Giraud est aussi captivant, mais un peu moins ambitieux que celui de Wendy Delorme dont on avait parlé ici, tandis que la personnalité hors norme de Constance Debré et sa qualité d’écriture préfigurent à mes yeux une œuvre majeure dont le prochain livre esquissera peut-être la trajectoire.

Constance Debré, femme out et enfin libre

Love Me Tender, de Constance Debré
Épigone ? Non, Antigone ! © Flammarion

Constance Debré a quitté une vie bourgeoise et balisée d’avocate pénaliste dans le quartier parisien ultrachic des éditeurs, pour la vie impécunieuse d’une femme qui affiche enfin sa liberté, son homosexualité et son besoin d’écrire. Entre les deux, il y a un gouffre et une continuité. Le gouffre d’un mariage rompu, d’un divorce haineux, d’un enfant arraché à sa mère. La continuité d’une vie en marge du conformisme, où l’avocate mettait naguère la société devant ses responsabilités en ne défendant que des infréquentables (violeurs, voleurs et assassins) et affronte aujourd’hui sa famille et les services sociaux en balançant son homosexualité à la figure de leur homophobie et de leur misogynie.

Malgré un nom – Debré – bien connu dans le microcosme français de la médecine et de la politique, Constance a perdu la garde de son fils. Les manigances de son ex-mari et la complaisance d’une administration plus soucieuse du respect des apparences sociales que du bien-être de l’enfant ont transformé sa lutte pour le droit maternel en une guerre d’usure indigne du prétendu berceau des droits de l’homme.

Quoi qu’il en soit, Constance Debré s’est peu à peu dépouillée de tous les indices matériels de sa vie antérieure. Elle a choisi de vivre au présent, d’assumer son homosexualité et de vivre pleinement sa sexualité. Elle narre, sans effets de manches, sa vie désormais plus frugale, mais plus libre, sans doute plus épanouie et sexuellement aussi trépidante que celle de Julien Green dans son Journal en version intégrale non expurgée.

Pourquoi Love me tender ? Au-delà de l’allusion – non pertinente – à Elvis Presley, le titre du livre en constitue aussi le fil rouge : la recherche quotidienne, obstinée, récurrente de l’amour ; amour de la mère pour son fils, de la femme pour ses amantes (en lieu et place de l’amour conjugal hétéro), de la fille pour son père, amour platonique et amours physiques…

Pourquoi j’ai aimé ce livre. La prose de Constance Debré, comme celle de Christine Angot (autrice aussi surévaluée que Michel Houellebecq), ne nécessite ni culture particulière ni possession d’un dictionnaire. Les mots sont simples, les phrases sont courtes et l’on ne se refuse pas à évoquer crûment des coucheries et même des sodomies.

La différence tient à la personnalité et au talent. Chez Debré, l’apparente simplicité de l’écriture masque à peine un esprit raffiné, une structure intellectuelle de haut rang et une pensée complexe. Rien de comparable avec le simplisme de l’écriture et la vacuité du discours que j’entrevois chez Angot.

Surtout, les mots de Constance Debré attestent une vraie urgence à écrire, sans faux-semblants ni conformisme. Sa prose acérée s’enfonce comme autant de flèches dans les flancs d’une société qui continue de rancir dans ses mœurs d’un autre âge, pour qui la femme valait peu et la lesbienne encore moins, pour qui la femme ne représente plus tout à fait un homme à jupons et la lesbienne pas encore tout à fait une femme à part entière. Ce cri du cœur et cette urgence à écrire ont suscité un coup de cœur et une urgence à lire. En espérant la parution, à brève échéance, du prochain livre de Constance Debré.

• Constance Debré, Love me tender. Flammarion, 2020, 192 pages, 18 € (papier) ou 13 € (ebook).

Brigitte Giraud, l’épopée du coming out

Le roman de Brigitte Giraud ne présente presque aucun point commun avec le récit de Constance Debré, hormis la place majeure du coming out, élément déclencheur d’une disparition dans les deux cas : Debré disparaît du monde des hypocrites hétéronormants et le personnage principal de Giraud disparaît aussitôt après un coming out en public.

Jour de courage, de Brigitte Giraud
Quand un exposé scolaire se transforme en coming out… © Flammarion

Brigitte Giraud raconte comment Livio, un lycéen de 17 ans, s’appuie sur un exposé scolaire pour fusionner son histoire et l’Histoire, pour faire entrer l’Histoire dans sa propre vie et pour sortir du placard en même temps.

Tout est dit dès les premiers paragraphes : Livio disparaîtra après avoir expliqué comment Magnus Hirschfeld devint successivement la bête noire des nazis et une icône LGBT. À 17 ans, on ne connaît qu’imparfaitement sa propre sexualité et l’on ne connaît de la vie et de l’œuvre du médecin et sexologue allemand Magnus Hirschfeld que des bribes, à supposer que son nom dise quelque chose aux jeunes d’aujourd’hui.

De fait, aucun condisciple – et peut-être même pas la prof d’histoire – ne connaissait le nom de Hirschfeld avant l’exposé de Livio. Un exposé initialement consacré à la genèse du premier autodafé des nazis, en 1933, que Livio transformera en séance de coming out implicite, avec pour catalyseur la vie et l’œuvre de Magnus Hirschfeld.

Les trois paragraphes ci-dessus ne doivent pas faire oublier une qualité majeure de l’autrice : son roman se lit au pas de charge et tient son lectorat en haleine jusqu’à la fin de l’exposé de Livio, qui compose l’intégralité de la première partie du livre. Une seconde partie, quatre fois plus courte, se penche sur les causes de la disparition de Livio avant de se conclure par un épilogue qui préfère solliciter l’imagination du lecteur plutôt que livrer des interprétations toutes faites.

Pourquoi j’ai aimé ce livre. Brigitte Giraud possède l’art de camper une scène, des personnages et une progression dramatique en peu de mots et à un rythme soutenu. Elle utilise un ingrédient narratif et sociologique astucieux : la classe de Livio comme résumé et miroir de la société dans son ensemble, avec ses personnages gays, hétéros, friendly, homophobes, bigots, indifférents, ouverts, altruistes, dangereux, etc. Ce n’est pas par hasard si je fais se côtoyer les substantifs homophobe et bigot, comme on le constate aussi en lisant Jour de courage.

On pourra sans doute reprocher à Giraud d’avoir produit une seconde partie beaucoup moins captivante que la première, comme si elle avait hésité entre soit conclure son histoire juste après la fin de l’exposé de Livio, soit la prolonger en donnant au coming out une suite plus circonstanciée.

Mais l’intérêt du sujet, le rythme de la narration et le talent de l’autrice font de ce livre un fort agréable moment de lecture. On notera en outre que, sans être un roman pour ados, ce livre plaira à un très large public d’adultes et de jeunes.

• Brigitte Giraud, Jour de courage. Flammarion, 2019, 160 pages, 17 € (papier) ou 14 € (numérique)

Jamais deux sans trois

J’ajoute in extremis à cette recension un troisième livre, découvert par hasard à l’occasion d’une recherche sur le site web de Flammarion. Le sujet ressemble étrangement à celui de Constance Debré : une femme d’un milieu aisé et conservateur quitte son fiancé pour vivre avec une femme.

On ne choisit pas qui on aime, de Marie-Clémence Bordet-Nicaise
Où l'on parle de Manif pour tous et d'homophobie, de cathos et de bigots, mais aussi d'amour-toujours entre deux femmes. © Flammarion

Il s’agit en l’occurrence d’un récit de Marie-Clémence Bordet-Nicaise, dont le titre On ne choisit pas qui on aime (aussi banal que celui de Debré) est moins parlant que le slogan qui l’accompagne : « Je suis chrétienne, bourgeoise et mariée avec une femme. »

Suis pas trop branché par le côté religion, mais une interview de Marie-Clémence Bordet-Nicaise dans Madame Figaro remet les bigots – homophobes – à leur place. Et puis, évoquant le fait que la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes n’est pas encore légale en France, l’autrice dénonce l’une des absurdités du système administratif français :

Lors de notre mariage, on nous a remis un livret de famille mais c’est absurde puisqu’on ne nous donne pas le droit d’en fonder une.

C’est le corps de Marie-Clémence qui a porté l’enfant du couple, mais son épouse Aurore n’est pas, au regard de la loi française, considérée elle aussi comme la mère de l’enfant tant qu’elle n’a pas fait une demande d’adoption plénière. Autrement dit, la mère qui n’a pas porté l’enfant ne devient mère aux yeux de la loi qu’au terme d’une année de procédure – soit une gestation administrative de douze mois.

• Marie-Clémence Bordet-Nicaise, On ne choisit pas qui on aime. Flammarion, 2019, 272 pages, 19 € (papier) ou 14 € (numérique).

Philca / MensGo

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]]> https://www.blogmensgo.fr/2020/03/12/brigitte-giraud-constance-debre-coming-out/feed/ 0 Et si le coronavirus entraînait une annulation massive des Gay Prides ? https://www.blogmensgo.fr/2020/03/04/coronavirus-gay-pride/ https://www.blogmensgo.fr/2020/03/04/coronavirus-gay-pride/#respond Wed, 04 Mar 2020 17:12:54 +0000 https://www.blogmensgo.fr/?p=16208 (Blogmensgo, blog gay du 4 mars 2020) Alors que l’on ne recense en Suisse aucun cas sérieux de coronavirus (Covid-19), le pouvoir exécutif a interdit toute manifestation de plus de 1.000 personnes entre le 28 février et le 15 mars 2020. En France, à l’heure où je relis ce texte, quatre personnes sont mortes du [...]

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]]> (Blogmensgo, blog gay du 4 mars 2020) Alors que l’on ne recense en Suisse aucun cas sérieux de coronavirus (Covid-19), le pouvoir exécutif a interdit toute manifestation de plus de 1.000 personnes entre le 28 février et le 15 mars 2020. En France, à l’heure où je relis ce texte, quatre personnes sont mortes du Covid-19 (ou d’une maladie opportuniste liée au Covid-19) et les manifestations en espace confiné d’au moins 5.000 personnes sont maintenant interdites. Autrement dit, sous réserve que les mesures d’interdiction provisoire se prolongent, la tenue des Gay Prides en Suisse, en France et ailleurs est désormais compromise.

Aucun mort en Suisse pour l'instant, mais cela peut-il durer ? © statistichecoronavirus.it

Coronavirus et conséquences

À l’heure où je relis ces lignes, la Suisse ne compte aucun décès dû au Covid-19. Sur les 93 personnes infectées (presque quatre fois plus que deux jours auparavant), aucune n’est sérieusement atteinte et trois personnes contaminées ont été guéries. Alors, pourquoi une décision aussi radicale et un seuil aussi faible ? La réponse tient plus à la géographie qu’à la médecine : la Suisse est frontalière de l’Italie et de l’Allemagne, où l’épidémie de Covid-19 est nettement plus préoccupante.

Le 4 mars, le Covid-19 avait déjà tué 82 personnes en Italie et infecté 2.634 personnes dont 229 grièvement. En Allemagne, on déplorait 244 contaminations, dont 2 graves, mais aucun décès. C’est dire que l’étau se resserre autour de la Suisse. Le pouvoir exécutif helvétique (Conseil fédéral) a pris la mesure d’interdiction alors que le ministre de la Santé ne recensait qu’une quinzaine de cas positifs et une centaine de personnes mises en quarantaine.

En France, pourtant elle aussi frontalière de l’Allemagne et de la l’Italie, le seuil d’interdiction des manifestations a été placé à 5.000 participants après le deuxième décès sur 130 contaminations et alors qu’il restait encore 9 cas graves à soigner (au 4 mars, on dénombrait 4 décès et 212 personnes infectées). Les raisons d’un seuil de participation plus élevé tiennent aux enjeux économiques plus importants en France qu’en Suisse et à la moindre proximité de l’Allemagne et de l’Italie par rapport à l’ensemble du territoire hexagonal. Même si une partie de ma famille réside dans l’une des villes françaises les plus touchées par l’épidémie.

Outre le nombre de participants, les critères d’interdiction concernent aussi la notion d’espace confiné. Une notion, là encore, à géométrie variable. Qu’est-ce qu’un espace confiné ? Des voyageurs dans un train circulent-ils dans un espace moins confiné que des spectateurs placés sur le parcours d’un marathon ou dans un stade de football ?

Quoi qu’il en soit, la Suisse a déjà annulé le Salon de l’automobile de Genève. D’autres grandes manifestations économiques et sportives risquent l’annulation dans le pays. Dans tous les cas, la loi helvétique sur les épidémies ne prévoit aucune indemnisation pour les organisateurs de tels événements. Ailleurs, de prestigieux salons du livre sont annulés, par exemple à Leipzig, à Paris et à Londres.

La saison des Gay Prides est compromise

Faut-il vraiment annuler même les événements les plus populaires ? La République tchèque a choisi une demi-mesure : faire jouer à huis clos certaines rencontres sportives plutôt que les annuler. C’est ainsi que les épreuves de biathlon se dérouleront comme prévu à Nové Město, du 5 au 8 mars 2020, mais en l’absence de spectateurs. En revanche, les sportifs et leur encadrement seront bien là, alors qu’ils reviennent pourtant d’Antholz, en Italie, où se disputait la précédente manche de la Coupe du monde.

Et si la propagation du Covid-19 entraînait l’annulation des Gay Prides dans les pays touchés ? La saison des défilés arc-en-ciel concerne surtout, par exemple en France, des événements en mai et juin. Mais quid de la Gay Pride de Tignes, dont la prochaine édition est programmée le 19 mars 2020, en marge de l’European Snow Pride (14-21 mars) ? La Marche des fiertés sera-t-elle honorée par des marcheurs et des marcheuses (ou des skieurs et des skieuses en cas de forte neige) et par un nombreux public ?

L’idée d’organiser des événements à huis clos, comme les épreuves de biathlon à Nové Město, n’a aucun sens dans le cadre d’une Gay Pride. Assembler un cortège en interdisant au public d’assister au défilé ou de se joindre à lui ? Autant organiser un concert sans spectateurs ou convoquer un office religieux sans fidèles.

L’avenir dira si le coronavirus accrochera les principales Gay Prides à son sinistre tableau de chasse. Il est encore trop tôt pour se livrer au jeu des pronostics. Mais le risque encouru, notamment financier, est considérable ; en Suisse plus qu’ailleurs, puisque les interdictions de rassemblement ne sont pas indemnisées, comme on l’a noté en début d’article.

Genève, Zurich et Bulle retiennent leur souffle

Prenons par exemple la Geneva Pride. En 2019, cela ressemblait à ceci ;

La prochaine Marche des fiertés est programmée pour le 4 juillet 2020 à Genève. Une éventuelle annulation ne ruinerait pas seulement les efforts des entités impliquées, à titre direct ou indirect, dans l’organisation : sponsors, agences de tourisme, hôtels et autres entreprises locales (location de véhicules, de matériel audio-vidéo), journalistes et photographes, etc. L’effet serait encore plus désastreux pour la communauté LGBT elle-même, qui serait alors privée du plus médiatique de tous les porte-voix. Pour la communauté LGBT, mais aussi et surtout pour ses efforts de communication, de prévention, de plaidoyer. Car même si les Suisses ont récemment voté en février 2020 en faveur d’une protection judiciaire contre l’homophobie, il reste encore beaucoup à faire pour y instaurer une réelle égalité des droits entre tous les citoyens, quelles que soient leur identité de genre et leur orientation sexuelle.

Le même cas de figure risque de se présenter un peu plus tôt, en l’occurrence le 20 juin, pour la Zurich Pride 2020. Le défilé de cette année a pour slogan Bekenne Farbe gegen Hass, que l’on pourrait traduire par Hissez les couleurs contre la haine.

On peut espérer que le Covid-19 aura été éradiqué d’ici 2022. Car cette année-là, une Gay Pride se tiendra en Romandie pour la deuxième fois en dehors d’une capitale de canton (la fois précédente, c’était à Bienne en 2008). Ce sera en l’occurrence dans la commune de Bulle, chef-lieu du district de la Gruyère, lui-même sis dans le canton de Fribourg.

2022, c’est loin. Et ce sera bien loin du coronavirus, espérons-le pour Bulle, pour sa première Gay Pride et pour l’ensemble de la communauté.

En attendant, on appréciera ci-après le clip officiel pour la Zurich Pride 2020, dont la bande-son est particulièrement efficace…

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Entre la peste et le sida

Terminons ce déjà trop long article par deux références à d’autres pandémies que celle du coronavirus.

Depuis que la situation épidémiologique devient alarmante, les libraires – un peu en France et surtout en Italie – constatent une ruée de la clientèle vers La Peste d’Albert Camus. On y trouvera certes l’évocation d’une épidémie, en l’occurrence de peste bubonique, mais il s’agit là d’une évocation à la fois fictionnelle et métaphorique. Rien à voir avec une « vraie » peste ou avec le coronavirus : la peste dont parle Camus est une métaphore du nazisme, de son expansion et de la lutte contre ce chancre de l’intellect. Ce n’est peut-être pas un hasard si le nazisme et le fascisme ont été qualifiés, rétrospectivement, de peste brune.

Je me souviens que des fous de Dieu prétendaient – et certains osent encore l’affirmer – que le sida était un châtiment de Dieu contre l’homosexualité et les homosexuels. Le coronavirus sous toutes ses formes, en particulier celle du Covid-19, c’est un châtiment de Dieu contre qui et contre quoi ? J’attends leur réponse – et pressens que d’aucuns voudront y voir une intervention divine à l’encontre de tout ce qui les irrite et de tous ceux qui leur déplaisent. Leurs interprétations hallucinées trouveront bien un moyen d’y caser de l’homophobie ici ou là… si toutefois le coronavirus leur en laisse le temps.

Philca / MensGo

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]]> https://www.blogmensgo.fr/2020/02/28/28-02-20-10-33-45-dsi-pinterest/feed/ 0 Lausanne se met à l’heure Bordello pour Pâques 2020, avec MensGo ! https://www.blogmensgo.fr/2020/02/25/lausanne-bordello-paques-2020-mensgo/ https://www.blogmensgo.fr/2020/02/25/lausanne-bordello-paques-2020-mensgo/#respond Tue, 25 Feb 2020 16:40:41 +0000 https://www.blogmensgo.fr/?p=16182 (Blogmensgo, blog gay du 25 février 2020) Pourquoi le lundi de Pâques est-il férié en Suisse ? Réponse : pour permettre aux fêtards du monde entier de converger vers Lausanne, au bord de l’eau, pour la nuit Bordello de Pâques 2020, alias Bordello Easter 2020 pour ceux qui ne comprendraient pas le français. Autrement dit, [...]

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]]> (Blogmensgo, blog gay du 25 février 2020) Pourquoi le lundi de Pâques est-il férié en Suisse ? Réponse : pour permettre aux fêtards du monde entier de converger vers Lausanne, au bord de l’eau, pour la nuit Bordello de Pâques 2020, alias Bordello Easter 2020 pour ceux qui ne comprendraient pas le français. Autrement dit, la plus grande fête gay de l’année en Suisse, au club Mad de Lausanne. Un événement qui promet un niveau de bordel haut, du 12 avril à 23 h jusqu’au 13 avril 2020 à 6 h, avec une préparty dès 19 h où l’on ne boit pas que de l’eau et une after-party où l’on ne voit que de l’eau (et des serviettes pour sécher l’eau). Si tu avais aimé la nuit Bordello de Pâques 2019, tu vas adorer celle de Pâques 2020. On prend les mêmes ingrédients et on recommence, en toujours très beaucoup et en nettement plus mieux – et en partenariat avec MensGo.com, bien sûr. Embarquement immédiat.

Tu ne connais pas le concept Bordello ? Alors voici, en guise de rappel, un aperçu d’une nuit torride en 2019, dans une vidéo signée Olivier Berthault :

Tu peux aussi visionner le clip de présentation de la nuit Bordello de Pâques 2020 en cliquant ici.

Folie festive au club Mad

Et si tu ne connais pas encore le club Mad de Lausanne, c’est le moment de. Car c’est là que. Emporte deux préservatifs et deux boules Quies, au cas où tu voudrais te couvrir les oreilles de latex et te protéger les narines contre le bruit. Tu peux aussi ne rien emporter, hormis ton billet acheté d’avance à 25 francs suisses (23,5 euros) ou une pièce en or massif de 29 CHF (27 euros) si tu préfères attendre longtemps et payer à l’entrée, avec le risque énoooorme qu’il n’y ait plus de place pour ton petit (plan) cul. Les plus flemmards choisiront d’arriver vers 20 h et de se restaurer sur place avant que la nuit festive ne commence.

affiche Bordello
Qui fera le plus de bruit : les cloches ou les lapins de Pâques ? © Gameboy

Donc, tu arrives au Mad après avoir bu plusieurs verres d’eau avec modération et là, tu peux en boire d’autres, avec modération encore (et moyennant quelques sesterces, sequins ou liards en sus). Et que verras-tu au Mad ? Peut-être des cloches de Pâques gays, plus sûrement des lapins de Pâques. Attention, les lapins chauds de Romandie n’ont aucune modération, ils peuvent être en chaleur à tout moment du jour ou de la nuit.

Et ils seront où ces chauds lapins ? Partout – non, je n’ai pas dit partouze ! Même si… les organisateurs ont quand même eu la bonne idée d’installer un pleasure room (alias big dark room, si j’ai bien compris) quelque part sur l’un des quatre étages où se propageront les ondes festives. Eh oui, il ne faudra pas moins de quatre niveaux pour une nuit de haut niveau !

D’autres chauds lapins – ça se prononce sexy boys en langue suisse – seront également là pour faire le show chaud. Le détail du show n’est pas précisé, mais on peut sans doute le comparer à un croissant : croustillant.
(À condition que le croissant soit encore frais, évidemment.)

Quant à l’ambiance musicale, ce sera plus ou moins comme à la maison, donc house. Avec des DJ qui s’empaleront s’empileront sur quatre niveaux. Plusieurs viendront de pays voisins comme l’Italie (DJ Roberta Orzalesi) ou la France (DJ Julien de Bomerani et DJ Rita Warhol). D’autres auront fait le déplacement de beaucoup plus loin pour évoluer à l’étage principal : DJ Cibel en provenance des États-Unis, DJ Stex d’Espagne et DJ Jose Rendon venu d’Irlande.

Préparty au GT's
Angels in America ? Non, Angel in Switzerland ! 🙂 © GT's

Préparty au GT’s

Si tu es un marathonien de l’expérience festive, tu auras sans doute commencé à boire de l’eau au bord de l’eau bien avant l’ouverture du Mad. Là aussi dans une ambiance musicale, mais avec DJ Bell Roncoli aux platines. Où ça, quand ça ? Au GT’s bar & lounge club, de 21 h jusqu’à 1 h du matin.

Car tel est le principe de la préparty : commencer avant la party, sans forcément se terminer avant, certains préférant attendre que l’ambiance de la party soit déjà montée d’un cran – et même de plusieurs étages – avant de rejoindre les fêtards du Mad. Dans ce cas, il est impératif d’acheter son billet à l’avance, afin d’économiser quelques zaïres, złotys ou francs malgaches, mais aussi pour être sûr de pouvoir entrer au Mad dans le cas probable d’une forte affluence.

Bref, tu passeras sans doute le reste de ton lundi de Pâques – jour férié en Suisse, en France et peut-être même en Papouasie-Nouvelle-Guinée ou au Nicaragua – à te reposer d’une mémorable double fête… en buvant de l’eau.

Et s’il pleut, voire plus si affinités, n’oublie pas de sortir couvert !

Pour en savoir plus, consulter la fiche de l’événement sur l’agenda MensGo (ici).
Préparty au GT’s
Le 12 avril 2020, de 19 h à 1 h
Avenue Tivoli 5, Lausanne (🇨🇭)
☎ 021 311.28.58

Bordello Easter Party au Mad Club
Nuit du 12 avril au 13 avril, 23 h jusqu’au 6 h
Rte de Genève 23, Lausanne (🇨🇭)
☎ 021 340.69.69

Philca / MensGo

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