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Des anomalies dans la gestion de l’association Aides ?

Photo de préservatifs
Le Parisien se demande pourquoi Aides ne subordonne pas les achats massifs de préservatifs à des appels d'offres… © Dinostock.com / Photoxpress.com.

(Blogmensgo, 26 janvier 2011) Le quotidien français Le Parisien révèle, dans une enquête à la une publiée le 25 janvier 2011, des anomalies dans la gestion d’Aides. L’association française de lutte contre le VIH/sida et les hépatites virales s’est aussitôt insurgée, à travers deux communiqués (ici [lien retiré du Web] et [lien retiré du Web]), contre ce qu’elle estime être un tissu de calomnies.

L’enquête du Parisien s’appuie sur une étude menée par le cabinet-conseil Secafi, qui constate dans la gestion d’Aides un certain laxisme voire diverses anomalies. L’audit confidentiel s’étonne que l’association consacre seulement 60,3 % de son budget à ses « missions sociales » (alors que la norme française serait plutôt de 80 %) contre 15,7 % à ses frais de fonctionnement, tandis que les frais de collecte absorbent 40,7 % des dons obtenus par démarchage direct (street marketing).

Signalant qu’Aides n’adhère pas au « comité de la charte » censé moraliser les appels à la générosité du public, Le Parisien s’interroge surtout au sujet de Christian Saout, qui présida Aides entre 1998 et 2007. Le quotidien affirme que l’ex-patron aurait bénéficié d’un logement de fonction au titre de l’association de 2000 jusqu’à 2010. Mieux encore, Aides aurait versé en 2009 la somme de 110 050 euros au Conseil d’État (où il est magistrat), au titre de la rémunération annuelle – charges sociales incluses – de Christian Saout, alors même que celui-ci est simplement président d’honneur (donc bénévole) de l’association et qu’il était auparavant « mis en disponibilité » auprès d’Aides par ce même Conseil d’État.

Interrogé par le quotidien, Christian Saout confirme les faits qui le concernent et les justifie par des circonstances à la fois exceptionnelles et atypiques.

Le quotidien s’interroge par ailleurs sur les 9 500 euros de salaire mensuel que le directeur général, Vincent Pelletier, a touchés de entre 2007 et 2009, avec des conditions de flexibilité – à la hausse – très particulières. Si un salaire aussi élevé n’a rien illégal en soi, son montant est fort inhabituel dans le secteur associatif.

Selon Aides, le « simulacre de scoop » publié par Le Parisien est « largement contestable en de nombreux points, sur la méthode comme sur le fond » et c’est surtout « un coup très dur porté à tous nos militants et à la lutte contre le sida toute entière ». Les deux communiqués d’Aides ne contiennent toutefois que peu de chiffres précis ou de précisions circonstanciées, hormis pour signaler que « nos frais de structure ne sont que de 17 % ».

Philca / MensGo

(via Lemegalodon.net du 25 janvier 2011)

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